Qui est Finrod ? | Finrod.info

Finrod, en plus d’être mon est le prénom d’un Seigneur Elfe de l’œuvre romanesque de Tolkien. Finrod, appelé Finrod Felagund (Celui qui creuse les Cavernes) ou Finrod le Loyal, était le fils aîné de Finarfin, et le frère de , Reine Elfe, porteuse de l’un des Trois anneaux des Elfes créés par Celebrimbor, grand-mère d’Arwen et qui apparait dans le premier opus de la trilogie du Seigneur des Anneaux.

Morceaux choisis de ~~ma~~ sa biographie sur avec quelques citations de l’œuvre de Tolkien…

[…]
Lorsque, plus tard, Finrod avec sa sœur Galadriel, fut l’hôte de Thingol à Menegroth, il fut emerveillé des merveilles de la Capitale de Doriath, et il souhaita posséder un jour une citadelle aussi glorieuse et majestueuse.

« Il ouvrit son cœur à Thingol, lui raconta son rêve, et le Roi lui parla de la rivière Narog, de ses gorges encaissées et des cavernes qui donnaient sur la rive ouest, très escarpée. Quand Finrod partit, le Roi lui donna des guides pour le conduire à cet endroit encore presque ignoré. Alors, Finrod se rendit aux Cavernes de Narog et y fit construire des salles et des arsenaux à la manière de Menegroth, et il appela cette place forte Nargothrond. Les Nains des Montagnes Bleues aidèrent aux travaux et en furent largement récompensés, car Finrod avait apporté de Tirion plus de trésors qu’aucun autre prince des Noldor. Et ils firent aussi pour lui le Nauglamír, le Collier des Nains, la plus célèbre des œuvres qu’ils accomplirent jadis. Un collier d’or, où étaient serties d’innombrables pierres de Valinor, qui avait le pouvoir de reposer sur celui qui le portait aussi légèrement qu’un fil de lin et de garder la même élégance et la même grâce sur tout le monde. »

Alors Finrod alla habiter à Nargothrond avec sa longue suite, et les Naugrim (Nains) l’appelèrent Felagund, Celui qui creuse les Cavernes.

Le siège d’Angband était alors établi, et au milieu de la passe du Sirion, entre Dorthonion et les Montagnes de l’Ombre, Finrod édifia une tour de garde sur Tol Sirion. Il l’appela Minas Tirith, et quand il alla habiter Nargothrond, il en confia la garde à son frère Orodreth.

[…]
À la bataille de la Flamme subite (Dagor Bragollach), à la fin du Siège d’Angband, Felagund serait tombé si ce n’était grâce au brave Barahir qui vint lui frayer un chemin, perdant par là nombre de ses guerriers. Plus tard, lorsque Beren vint demander son aide, alors que les fils de Fëanor avaient trouvé refuge à Nargothrond, il prit la défense du fils de Barahir.

« Un soir d’automne, Felagund et Beren quittèrent Nargothrond avec leurs dix compagnons et remontèrent le Narog jusqu’à sa source aux Chutes d’Ivrin. Près des Montagnes de l’Ombre ils rencontrèrent une troupe d’Orcs qu’ils tuèrent jusqu’au dernier en attaquant leur campement de nuit et ils prirent leurs armes et leur équipement. Felagund usa de son art pour que leurs corps et leurs visages prennent la semblance des Orcs et c’est sous ce déguisement qu’ils continuèrent vers le nord et arrivèrent au Passage de l’Ouest, entre Ered Wethrin et les hauteurs de Taur-na-Fuin. Sauron les vit du haut de sa tour et il fut pris d’un doute car ils se hâtaient sans même s’arrêter pour raconter ce qu’ils avaient fait, comme devaient le faire tous les serviteurs de Morgoth qui passaient par là. Alors il leur tendit une embuscade et les fit amener devant lui.

Ainsi commença l’épreuve célèbre qui opposa Sauron à Felagund. Car Felagund fit assaut de chants magiques avec Sauron et le pouvoir du Roi était grand, mais Sauron eut le dessus, comme il est dit dans le Lai de Leithian […]. Sauron les dépouilla de leurs masques et ils se tinrent nus devant lui, effrayés. Mais s’il avait dévoilé leur vraie nature, Sauron ne put découvrir leurs noms ni leur but. Alors il les jeta au fond d’un puits noir et muet comme un gouffre et les menaça de les mettre à mort avec les plus grandes cruautés si l’un d’entre eux ne lui avouait la vérité. De temps en temps ils voyaient deux yeux briller dans la nuit et un loup-garou venait dévorer un des leurs, mais aucun ne trahit son seigneur. […]

Beren et Felagund étaient au fond de la prison de Sauron. Tous leurs compagnons étaient morts et Sauron ne voulait prendre Felagund qu’en dernier. Il avait compris que c’était un Noldo très sage et très puissant et qu’il était la clef de voûte de leur expédition. Mais quand le loup vint chercher Beren, le Roi rassembla toutes ses forces, fit sauter ses liens et se jeta sur la bête. II put la tuer avec ses mains et ses dents mais fut lui-même blessé à mort, et il adressa ses derniers mots à Beren :  » Je vais maintenant trouver un long repos dans les cavernes hors du temps qui sont au-delà de la mer et des Montagnes d’Aman. Il faudra si longtemps avant qu’on ne me revoie parmi les Noldor que j’ignore si le sort nous mettra de nouveau face à face dans la vie ou dans la mort, car nos peuples n’ont pas le même destin. Adieu ! »

Ainsi mourut Finrod Felagund, le Loyal, fils aîné de Finarfin.

« Ils enterrèrent le corps de Felagund sur le point le plus haut de son île (Tol Sirion) , enfin débarrassée du mal, et sa tombe verdoyante, celle du fils de Finarfin, le plus juste des princes des Elfes, resta inviolée jusqu’à ce que la terre elle-même fût brisée, transformée, submergée sous l’invasion de la mer. »